Victimes de violences

Sexuelles, psychologiques, conjugales...

Les bénéfices d'un accompagnement sophrologique

Relâcher vos tensions physiques, psychiques et émotionnelles

La sophrologie, par des exercices simples, vous permet de renouer avec vos sensations du corps, au présent. Elle apprend à relâcher vos tensions, à calmer vos somatisations, à prendre la main sur votre système nerveux autonome. Elle vous apprend également à percevoir les sensations positives, à vous autoriser à renouer avec les émotions agréables : le corps n’est plus seulement un espace de souffrance et de douleur à éviter, mais un espace possible de plaisir, de joie, de ressentis agréables. Peu à peu,vous vous reconnectez à votre corps présent, et vous vous détachez de votre corps « coincé » dans le trauma passé.

Parler et être écoutée

Le but de la thérapie est de vous aider à guérir par l’écoute, le respect, l’empathie et l’attention. Les survivantes apprennent à faire preuve d’empathie envers elles-mêmes en étant traitées avec respect et en apprenant ce que sont les réactions normales au traumatisme. Le fait de comprendre qu’un grand nombre de vos comportements sont des réactions normales face à des expériences pénibles vous aidera à réduire la honte et la responsabilité que vous éprouvez par rapport à ces expériences.

Lâcher prise et développer progressivement une présence à soi

Lorsque vous êtes ou avez été victime de violences, l’esprit peine à rationaliser, tant vous êtes l’objet de croyances négatives, de distorsions cognitives, de préoccupations, de ruminations, d’intrusions incontrôlables, d’une attention troublée, d’une concentration difficile.

La sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives vous aident à rétablir une relation apaisée à votre esprit, par des techniques permettant d’orienter intentionnellement vos pensées vers des situations apaisantes. Non pas dans une “positive attitude” naïve, mais pour vous apprendre à redevenir conscient(e) de vous-même. Vous apprenez également à lâcher-prise avec les incessants questionnements (pourquoi moi, pourquoi ça m’est arrivé, pourquoi lui, comment c’est possible…).

Traverser vos émotions douloureuses

Les personnes victimes de violences essaient souvent d’éviter autant que possible le souvenir douloureux, et les circonstances qui les rappellent (lieux, personnes, etc.) ou tiennent à distance les émotions et pensées qui y sont reliées. Submergée par les conséquences de ces violences, vous êtes l’objet de vos émotions générées par des intrusions, des souvenirs répétitifs. Ces émotions sont désagréables : culpabilité, tristesse, colère, honte, frustration. Elles créent un état émotionnel globalement négatif, réduisant la capacité à ressentir des émotions agréables, comme la joie, la curiosité, le plaisir…

Des exercices de relaxation, de visualisation, de jeux de rôle vont chercher et développer vos ressources positives, afin de vous réconcilier avec vos émotions. Il ne s’agit pas de chercher une béatitude permanente mais de rééquilibrer la balance entre émotions désagréables et agréables.

Accueillir plutôt que somatiser

Les violences génèrent des émotions, sensations et pensées douloureuses. Il s’agit d’apprendre à les accueillir plutôt que de lutter en permanence contre celles-ci. En effet, cette lutte est coûteuse en énergie. Par ailleurs, vous risquez de développer des troubles somatiques. En apprenant à accueillir vos émotions et vos pensées, vous apprenez concrètement que les émotions et la tension liées aux souvenirs sont, certes, extrêmement désagréables, mais ne provoquent pas la perte de contrôle ou l’effondrement que vous redoutiez. Ainsi, même si le souvenir ne sera jamais agréable, le « signal d’alarme » assourdissant qu’il provoquait va s’adoucir peu à peu.

Respecter vos besoins, vos limites et retrouver votre dignité

Les violences peuvent vous faire perdre l’intérêt pour des activités importantes qui vous tiennent à cœur, voire vous faire perdre le sens de la vie. Pour compenser, vous pouvez fuir en développant une addiction. Ou à l’inverse, vous pouvez vous surinvestir dans votre travail pour fuir vos ressentis et le vide de votre existence (au risque du burnout). Vous pouvez également éprouver un sentiment d’indignité, l’impression de ne pas mériter de vivre. Plusieurs exercices permettent de (re)découvrir vos capacités, renforcer vos valeurs, donner un sens à votre vie, retrouver votre estime de vous et votre dignité.

Se reconnecter à vos besoins fondamentaux

Dans un état de stress post-traumatique, vous êtes comme “objet de votre passé”. Votre corps et votre esprit sont accaparés par des intrusions qui réactivent sans cesse l’hyper-stress provoqué par le trauma passé. Il ne s’agit pas de nier le passé : il a eu lieu. Il s’agit de vous reconnecter au présent.
Plusieurs techniques vous aident à vous inscrire consciemment dans le présent en vous reconnectant aux sensations, ici et maintenant. Elles vous aident également à vous inscrire dans le temps, en vous réconciliant avec votre passé (se remémorer des moments positifs, joyeux) et votre futur (en se projetant dans votre vie future). Bref, en vous réconciliant avec votre existence.

Pourquoi est-il important de prendre en charge du corps et du mental lorsque l'on est ou a été victime de de violences ?

violences femmes
Etat de stress post-traumatique et sophrologie

La sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives ne peuvent soigner seules les personnes ayant été victimes de violences. En effet, l’accompagnement des violences ne connaît pas de recette miracle, mais des approches plurielles et pluridisciplinaires. Il faut s’adapter à chaque situation et parvenir à trouver ce qui est bon et juste pour chaque victime.

Victimes de violences sexuelles, conjugales, psychologiques...

Le fait d’avoir été victime de violences (sexuelles, conjugales, psychologiques…) a de multiples conséquences sur les victimes : comportement dysfonctionnel, problèmes de santé, dépression, isolement social, rupture familiale, échec professionnel, enfermement psychologique, angoisse, anxiété majeure, troubles du sommeil, sentiment de honte, souillure, culpabilité, doutes, mésestime de soi, etc.

Ces violences peuvent avoir des conséquences si pénibles que la femme n’est pas capable de composer avec la situation. Cette dernière peut avoir le sentiment de « devenir folle ». Bon nombre de femmes victimes de violence ressentent de la détresse, de la peur et de l’impuissance.
Les survivantes se sentent souvent honteuses et minimisent la souffrance que leur ont causée ces expériences pénibles.

Enfin, bien des femmes ayant survécu à de la violence ou à de la négligence subies pendant leur enfance ont grandi dans des foyers où elles étaient critiquées, laissées pour compte et blâmées pour les mauvais traitements qu’on leur infligeait.
Par conséquent, bon nombre d’entre elles continuent à se culpabiliser à l’âge adulte. Il se peut qu’elles ne fassent pas confiance aux autres et qu’elles pensent que les autres ne les traiteront pas avec respect ou ne comprendront pas leurs sentiments.

Violences et traumatisme

Les études montrent ainsi que deux tiers des victimes de viol, de tentatives de viol ou d’agression sexuelle, développent un état de stress post-traumatique. De manière générale, une personne victime de violence sexuelle, physique ou émotionnelle, ou encore de négligence, développe plus fréquemment un stress post-traumatique.
Les femmes qui éprouvent un stress post-traumatique peuvent minimiser la gravité de la
violence dont elles ont fait l’objet de façon à pouvoir composer avec ses effets sur leur vie.

L’état de stress post-traumatique (ESPT) est un ensemble de réactions (ou symptômes) qui peut se développer après avoir vécu ou été témoin d’un événement traumatique. Dans le cas d’un ESPT, le traumatisme est suivi, après un délai plus ou moins long (parfois plusieurs années), par des symptômes émotionnels et comportementaux. Si rien n’est fait, le risque suicidaire est alors multiplié par 15 et le trouble est susceptible de durer dans le temps…
Une prise en charge précoce est donc souhaitable. Elle est néanmoins complexe à mettre en œuvre et les modalités d’intervention peuvent être très variables. En effet, les besoins des personnes affectées par un ESPT vont varier selon plusieurs facteurs.

Tout d’abord, ce trouble est influencé par la personnalité de celui ou celle qui a vécu le traumatisme, ses antécédents, la qualité de son entourage socioprofessionnel ou sa situation familiale.

Par ailleurs, les complications de l’ESPT sont nombreuses. En particulier, il n’est pas rare de voir apparaître :

  • un syndrome dépressif (tristesse de l’humeur, ralentissement psychomoteur, perte d’intérêt, insomnie, perte d’appétit…),
  • des idées suicidaires,
  • des conduites addictives, alcooliques ou autres.

Enfin, le trouble de stress post-traumatique entraîne une souffrance cliniquement objective et une altération du fonctionnement social, professionnel, familial… 

Par les techniques qu’elles mobilisent, la sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives aident à prendre conscience des conséquences psychologiques, émotionnels et corporels des violences. Elles aident également la victime à reprendre la main sur son existence.
Elles ont donc toute légitimité pour être intégrées dans la prise en charge d’une personne victime de violence.

En état de stress post-traumatique, le corps comme l’esprit sont en état d’alerte permanent. La sophrologie va apaiser les conséquences de la détresse psychique et les symptômes corporels, notamment ceux liés à l’anxiété chronique et à la somatisation.
Par ailleurs, l’habitation du corps traumatisé est difficile, ce corps étant sous l’influence d’un système nerveux profondément perturbé. La sophrologie permet alors de recontacter et “réintégrer” son corps en douceur. Grâce à cette étape, il sera ensuite plus simple de réconcilier la personne avec l’ensemble de son être.
Les thérapies cognitives et comportementales sont des thérapies de courte durée, validées scientifiquement, qui aident les victimes à se confronter à tout ce qui génère chez elles de l’anxiété et visent à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. Ces thérapies aident les victimes à dépasser progressivement leurs symptômes invalidants, tels que les stratégies d’évitement, le stress, les phobies, les conduites à risques, etc.

A qui s'adressent mes accompagnements?

  • Victimes : Toutes les femmes ayant été victimes de violences sexuelles, physiques, psychologiques, conjugales, que les violences soient anciennes ou récentes.
  • Proches : J’accompagne également sa famille, son ou sa partenaire et ses ami.e.s. Les contacts avec une victime ne sont pas évidents. On ne sait pas toujours quelle conduite adopter et être troublé.e par les révélations qui pourront être faites. Si vous vous sentez mal à l’aise, ne soyez pas gêné.e et demandez de l’aide.

Le déroulement de l’accompagnement

Étant moi-même une survivante, je vous accompagnerai avec empathie, respect, ouverture et consciente de la difficulté que peut représenter le processus thérapeutique

Votre cheminement se fera par étapes, qui ne sont pas linéaires. Renaître, revivre après des violences se fait à votre propre rythme. Je m’adapte à celui-ci et rien ne vous sera jamais imposé.
Par ailleurs, les circonstances et les conséquences de ces violences vous sont spécifiques. Je vous propose donc un accompagnement personnalisé

La thérapie se fera dans une relation de collaboration. Cela signifie que vous ne serez pas considérée comme une personne ayant besoin d’être traitée pour une “maladie”, mais bien comme une partenaire assumant sa part de responsabilité dans son processus de guérison.

Le travail thérapeutique que je propose se fait en conscience; je ne mobilise pas de techniques dissociatives. Vous apprendrez à diriger votre conscience sur vos sensations, sur ce qui est, que ce soit agréable ou non. De cette façon, vous ne serez plus l’objet de ce corps et de ce mental troublés mais le sujet de votre existence. Vous devrez confronter votre douleur, mais vous disposerez de nouvelles ressources. Vous apprendrez à vous adapter aux situations plutôt que de vivre en “mode automatique”. Vous vous autorisez ainsi de pouvoir agir, vivre, faire des choix conscients. Retrouver votre libre-arbitre.

Les personnes qui suivent une thérapie sont souvent impatientes de « se sentir mieux ». Une trop grande hâte, en entreprenant par exemple l’exploration de vos expériences douloureuses avant d’être prête, peut toutefois vous déstabiliser. Je vous expliquerai les répercussions possibles d’une trop grande précipitation. 

Enfin, les techniques utilisées sont toutes verbales et non tactiles.

Le déroulement de l'accompagnement

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